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vendredi 29 mars 2013

1 MG - La Comédie

LA COMÉDIE :

I – HISTOIRE DE LA COMÉDIE :

Le terme « comédie » désigne le cortège animé formé à l'occasion des fêtes organisées en l'honneur de Dionysos qui évolue vers des farces et des pantomimes pour aboutir à la comédie. La plus ancienne comédie fut écrite par Aristophane en -500 (L’assemblée des Femmes). Aristote définit dans sa poétique la comédie comme « une imitation d'hommes sans grande vertu ». La comédie présente des personnages ordinaires avec leurs travers et leurs ridicules sur un ton léger.
Au Moyen-Age, le théâtre comique consiste en des farces : courtes pièces satiriques représentant des personnages du peuple (paysan, curé, mari et femme) dans un langage familier et une gestuelle importante.

Au XVIe s., la commedia dell'arte crée des personnages types (le valet, l'amoureux, le vieillard...). Les acteurs improvisent à partir d'un canevas (quelques lignes de scénarios). La gestuelle est primordiale. La comédie de Molière s'en inspirera.

En France au XVIIe s., le classicisme codifie la comédie et l'impose en tant que genre.

Au XVIIIe s., la comédie développe et affirme la relation amoureuse. Elle reflète aussi les idées des Lumières. Dans Le Mariage Figaro, de Beaumarchais, elle défend la condition du valet.

Au XIXe s., le théâtre se libère des codes et des contraintes et pratique le mélange des genres.

Au XXe s., comique et tragique sont complètement mêlés.

II – LES FORMES DU GENRE COMIQUE :

a) XVIIe s. : la comédie classique :

La comédie-ballet : associe théâtre, musique et danse. Très apprécié par Louis XIV. Exemple : Le Bourgeois Gentilhomme de Molière, écrite avec le compositeur Lully.
La grande comédie : en 5 actes, écrite le plus souvent en vers, critique les défauts humains et évoque des problèmes de société. Le comique est au service de sujet sérieux : Tartuffe, L’École des Femmes.

b) XVIIIe s. : La nouvelle comédie :

La comédie d'intrigue : 3 actes, personnages stéréotypés, enchaînement de péripéties, comique de situation et de caractère, portée satirique, esprit contestataire des Lumières, critique sociale et politique. Les personnages acquièrent une épaisseur psychologique à travers le thème de l'amour. Le Mariage de Figaro, Beaumarchais, L'île des esclaves, Le jeu de l'Amour et du Hasard, Marivaux.

c) XIXe s. :

La comédie romantique : personnages de condition modeste et contemporains. Mélange de sérieux et de burlesque.
La comédie dramatique : intrigue amoureuse au dénouement malheureux. On ne badine pas avec l'amour de Musset (s'achève sur la mort d'un personnage).

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