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mardi 24 février 2015

Séance 1 : Le Cid, Corneille

Date : Séance 1 : Le Cid, Corneille

Objectifs : Connaître Corneille – Anticiper une fin tragique.
Support : Le Cid, acte II scène 2


Travail maison : Faîtes des recherches sur Corneille et rédigez une courte biographie :














Le BAROQUE : Lisez la fiche sur le Baroque. Définissez ce mouvement.












Leçon n°1 : Le BAROQUE :
Ce qu'il faut retenir : (Recopier le cours qui est au tableau) :






























A quel siècle a été écrite la pièce de Corneille ?










Texte : Le Cid, acte II scène 2

PARTIE I :

Don Rodrigue
À moi, Comte, deux mots.

Le Comte
Parle.

Don Rodrigue
Ôte-moi d’un doute.
Connais-tu bien don Diègue ?

Le Comte
Oui.

Don Rodrigue
Parlons bas, écoute.
Sais-tu que ce vieillard fut la même vertu,
La vaillance et l’honneur de son temps, le sais-tu ?

Le Comte
Peut-être.

Don Rodrigue
Cette ardeur que dans les yeux je porte,
Sais-tu que c’est son sang, le sais-tu ?

Le Comte
Que m’importe !

Don Rodrigue
À quatre pas d’ici je te le fais savoir.

Le Comte
Jeune présomptueux !

Don Rodrigue
Parle sans t’émouvoir.
Je suis jeune, il est vrai, mais aux âmes bien nées
La valeur n’attend pas le nombre des années.










Questions :


1 – Quel est le temps le plus employé ici ? Pourquoi ? Quelle impression cela donne-t-il ?




2 – Quelle expression revient souvent ? Qui la prononce ? Quelles sont ses intentions ?




3 – Comment répond le comte ? Pourquoi répond-il ainsi ?




4 – Rodrigue et le comte ont-ils le même âge ? Prouvez le en classant les termes relevés par natures.
















Partie II :

Le Comte
Te mesurer à moi ! qui t’a rendu si vain,
Toi qu’on a jamais vu les armes à la main ?

Don Rodrigue
Mes pareils à deux fois ne se font point connaître
Et pour leurs coups d’essai veulent des coups de maître.

Le Comte
Sais-tu bien qui je suis ?

Don Rodrigue
Tout autre que moi
Au seul bruit de ton nom pourrait trembler d’effroi.
Les palmes dont je vois ta tête si couverte
Semblent porter écrit le destin de ma perte.
J’attaque en téméraire un bras toujours vainqueur,
Mais j’aurais trop de force, ayant assez de coeur.
A qui venge son père il n’est rien d’impossible :
Ton bras est invaincu, mais non pas invincible.

Le Comte
Ce grand cœur qui paraît aux discours que tu tiens,
Par tes yeux, chaque jour, se découvrait aux miens
Et croyant voir en toi l’honneur de la Castille,
Mon âme avec plaisir te destinait ma fille.
Je sais ta passion et suis ravi de voir
Que tous ses mouvements cèdent à ton devoir,
Qu’ils n’ont point affaibli cette ardeur magnanime,
Que ta haute vertu répond à mon estime
Et que voulant pour gendre un cavalier parfait,
Je ne me trompais point au choix que j’avais fait.
Mais je sens que pour toi ma pitié s’intéresse,
J’admire ton courage, et je plains ta jeunesse.
Ne cherche point à faire un coup d’essai fatal,
Dispense ma valeur d’un combat inégal ;
Trop peu d’honneur pour moi suivrait cette victoire :
À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
On te croirait toujours abattu sans effort
Et j’aurais seulement le regret de ta mort.

Don Rodrigue
D’une indigne pitié ton audace est suivie :
Qui m’ose ôter l’honneur craint de m’ôter la vie ?

Le Comte
Retire-toi d’ici.

Don Rodrigue
Marchons sans discourir.

Le Comte
Es-tu las de vivre ?

Don Rodrigue
As-tu peur de mourir ?

Le Comte
Viens, tu fais ton devoir et le fils dégénère
Qui survit un moment à l’honneur de son père.

Questions
1 - Quelles phrases montrent le courage de Rodrigue ?




2 . Pour quelles raisons devrait-il craindre le comte ?

3. Le comte accepte-t-il tout de suite de se battre ? Quels sentiments éprouve-t-il pour Rodrigue ? Justifiez votre réponse en vous appuyant sur le texte.



Synthèse : Devinez ce qu'il va se passer à la fin de ce dialogue en expliquant en quoi il s'agit d'une tragédie.














LES PARTIES DU DISCOURS :

Ce sont les plus petites unités de la phrase : un seul mot.
La NATURE d'un mot est la partie du discours à laquelle il appartient.

IL Y EN A 9 : (à apprendre PAR COEUR !)

1 – Le déterminant
2 – Le nom
3 – Le pronom
4 – L'adjectif
5 – Le verbe
6 – L'adverbe
7 – La préposition
8 – La conjonction
9 – L'interjection

jeudi 5 février 2015

Séance 11 : Pour aller plus loin : La ville en littérature :

Séance 11 : Pour aller plus loin : La ville en littérature :
Objectifs : Découvrir des textes de Zola – Étudier la ville en littérature
Supports : Le ventre de Paris, Emile Zola, 1873
L’Assommoir, Emile Zola, 1877

Texte n° 1: Le ventre de Paris, Emile Zola, 1873

Et, dans les grandes tournées, lorsque tous trois, Claude, Cadine et Marjolin, rôdaient autour des Halles, ils apercevaient, par chaque bout de rue, un coin du géant de fonte. C’étaient des échappées brusques, des architectures imprévues, le même horizon s’offrant sans cesse sous des aspects divers. Claude se retournait, surtout rue Montmartre, après avoir passé l’église. Au loin, les Halles, vues de biais, l’enthousiasmaient : une grande arcade, une porte haute, béante, s’ouvrait ; puis les pavillons s’entassaient, avec leurs deux étages de toits, leurs persiennes continues, leurs stores immenses ; on eût dit des profils de maisons et de palais superposés, une Babylone de métal, d’une légèreté hindoue, traversée par des terrasses suspendues, des couloirs aériens, des ponts volants jetés sur le vide. Ils revenaient toujours là, à cette ville autour de laquelle ils flânaient, sans pouvoir la quitter de plus de cent pas. Ils rentraient dans les après-midi tièdes des Halles. En haut, les persiennes sont fermées, les stores baissés. Sous les rues couvertes, l’air s’endort, d’un gris de cendre coupé de barres jaunes par les taches de soleil qui tombent des longs vitrails. Des murmures adoucis sortent des marchés ; les pas des rares passants affairés sonnent sur les trottoirs ; tandis que des porteurs, avec leur médaille, sont assis à la file sur les rebords de pierre, aux coins des pavillons, ôtant leurs gros souliers, soignant leurs pieds endoloris. C’est une paix de colosse au repos, dans laquelle monte parfois un chant de coq, du fond de la cave aux volailles. Souvent ils allaient alors voir charger les paniers vides sur les camions, qui, chaque après-midi, viennent les reprendre, pour les retourner aux expéditeurs. Les paniers étiquetés de lettres et de chiffres noirs faisaient des montagnes, devant les magasins de commission de la rue Berger. Pile par pile, symétriquement, des hommes les rangeaient. Mais quand le tas, sur le camion, atteignait la hauteur d’un premier étage, il fallait que l’homme, resté en bas, balançant la pile de paniers, prît un élan pour la jeter à son camarade, perché en haut, les bras en avant. Claude, qui aimait la force et l’adresse, restait des heures à suivre le vol de ces masses d’osier, riant lorsqu’un élan trop vigoureux les enlevait, les lançait par-dessus le tas, au milieu de la chaussée. Il adorait aussi le trottoir de la rue Rambuteau et celui de la rue du Pont-Neuf, au coin du pavillon des fruits, à l’endroit où se tiennent les marchandes au petit tas. Les légumes en plein air le ravissaient, sur les tables recouvertes de chiffons noirs mouillés. A quatre heures, le soleil allumait tout ce coin de verdure. Il suivait les allées, curieux des têtes colorées des marchandes ; les jeunes, les cheveux retenus dans un filet, déjà brûlées par leur vie rude ; les vieilles, cassées, ratatinées, la face rouge, sous le foulard jaune de leur marmotte. Cadine et Marjolin refusaient de le suivre, en reconnaissant de loin la mère Chantemesse qui leur montrait le poing, furieuse de les voir polissonner ensemble. Il les rejoignait sur l’autre trottoir. Là, à travers la rue, il trouvait un superbe sujet de tableau : les marchandes au petit tas sous leurs grands parasols déteints, les rouges, les bleus, les violets, attachés à des bâtons, bossuant le marché, mettant leurs rondeurs vigoureuses dans l’incendie du couchant qui se mourait sur les carottes et les navets. Une marchande, une vieille guenipe
(1)de cent ans, abritait trois salades maigres sous une ombrelle de soie rose, crevée et lamentable.
Emile ZOLA,
Le ventre de Paris, 1873
1- Guenipe : femme de mauvaise vie

Questions :
1 – Quel lieu précis est décrit dans cet extrait ? Que savez-vous de cet endroit ?














2 – Relevez tous les termes qui décrivent le bâtiment évoqué. Quelles impressions se dégagent de ce lieu ?














3 – Que se passe-t-il dans ce bâtiment ? justifiez votre réponse par des repérages précis du texte.










4 – La fin du texte évoque « les marchandes aux petits tas », qu’est-ce que Zola suggère de leur condition de vie à travers la description qu’il en fait ?














Grammaire :
1 - « C’est une paix de colosse au repos, dans laquelle monte parfois un chant de coq, au fond de la cave aux volailles » Pourquoi avons-nous l’utilisation du présent de l’indicatif dans cette phrase ?
















2 - « Cadine et Marjolin refusaient de le suivre, en reconnaissant de loin la mère Chantemes se qui leur montrait le poing, furieuse de les voir polissonner ensemble. Il les rejoignait sur l’autre trottoir. Là, à travers la rue, il trouvait un superbe sujet de tableau...» Retranscrivez ce passage en discours direct.














Nature et fonction de le (en gras dans l’extrait) :
Exercice d’écriture :
Décrivez un bâtiment dont l’architecture vous a surpris. Exprimez vos impressions.











































Texte n°2 : L’Assommoir, Emile Zola, 1877


Gervaise, blanchisseuse dans le quartier de la Goutte d’Or à Paris, attend au petit matin son amant Auguste Lantier qui, pour la première fois, n’est pas rentré de la nuit. Elle le guette depuis sa fenêtre.


L’hôtel se trouvait sur le boulevard de la Chapelle, à gauche de la barrière Poissonnière. C’était une masure de deux étages, peinte en rouge lie de vin jusqu’au second, avec des persiennes pourries par la pluie. Au-dessus d’une lanterne aux vitres étoilées, on parvenait à lire entre les deux fenêtres :
"Hôtel Boncœur, tenu par Marsoullier"
en grandes lettres jaunes, dont la moisissure du plâtre avait emporté des morceaux.Gervaise, que la lanterne gênait, se haussait, son mouchoir sur les lèvres. Elle regardait à droite, du côté du boulevard de Rochechouart, où des groupes de bouchers, devant les abattoirs, stationnaient en tabliers sanglants ; et le vent frais apportait une puanteur par moments, une odeur fauve de bêtes massacrées. Elle regardait à gauche, enfilant un long ruban d’avenue, s’arrêtant presque en face d’elle, à la masse blanche de l’hôpital de Lariboisière, alors en construction. Lentement, d’un bout à l’autre de l’horizon, elle suivait le mur de l’octroi(1), derrière lequel, la nuit, elle entendait parfois des cris d’assassinés ; et elle fouillait les angles écartés, les coins sombres, noirs d’humidité et d’ordure, avec la peur d’y découvrir le corps de Lantier, le ventre troué de coups de couteau. Quand elle levait les yeux, au-delà de cette muraille grise et interminable qui entourait la ville d’une bande de désert, elle apercevait une grande lueur, une poussière de soleil, pleine déjà du grondement matinal de Paris. Mais c’était toujours à la barrière Poissonnière qu’elle revenait, le coutendu, s’étourdissant à voir couler, entre les deuxpavillons trapus de l’octroi, le flot ininterrompu d’hommes, de bêtes, de charrettes, qui descendait des hauteurs de Montmartre et de la Chapelle. Il y avait là un piétinement de troupeau, une foule que de brusques arrêts étalaient en mares sur la chaussée, un défilé sans fin d’ouvriers allant au travail, leurs outils sur le dos, leur pain sous le bras ; et la cohue s’engouffrait dans Paris où elle se noyait, continuellement. Lorsque Gervaise, parmi tout ce monde, croyait reconnaître Lantier, elle se penchait davantage, au risque de tomber ; puis, elle appuyait plus fortement son mouchoir sur la bouche,comme pour renfoncer sa douleur.
Zola,
L’Assommoir,1877
1
Octroi : administration et bâtiment où se payait l
a taxe d’entrée de certaines denréesT




Questions :


1 – Relevez les noms de lieux cités dans l’extrait. Dans quelle ville se situe cette scène ? Pourquoi l’auteur est-il aussi précis ?










2 – Quelles images du quartier se dégagent de cette description ? Justifiez votre réponse en surlignant dans le texte.










3 – Que pouvez-vous dire de Paris à travers les descriptions de ces deux extraits ?











Réécriture : Réécrivez ce passage en remplaçant Gervaise par "vous" : Gervaise, que la lanterne gênait, se haussait, son mouchoir sur les lèvres. Elle regardait à droite, du côté du boulevard de Rochechouart, où des groupes de bouchers, devant les abattoirs, stationnaient en tabliers sanglants ; et le vent frais apportait une puanteur par moments, une odeur fauve de bêtes massacrées. Elle regardait à gauche, enfilant un long ruban d’avenue, s’arrêtant presque en face d’elle, à la masse blanche de l’hôpital de Lariboisière, alors en construction.




Séance 9 – Le vers libre d'Apollinaire

Séance 9 – Le vers libre d'Apollinaire

Objectifs : Connaitre Apollinaire – Savoir étudier des vers libres – Initiation au commentaire de texte : être capable de trouver seuls des informations dans un texte – savoir utiliser un plan de commentaire.


Texte :


A la fin tu es las de ce monde ancien

Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin

Tu en as assez de vivre dans l'antiquité grecque et romaine

Ici même les automobiles ont l'air d'être anciennes
La religion seule est restée toute neuve la religion
Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation

Seul en Europe tu n'es pas antique ô Christianisme
L'Européen le plus moderne c'est vous Pape Pie X
Et toi que les fenêtres observent la honte te retient
D'entrer dans une église et de t'y confesser ce matin
Tu lis les prospectus les catalogues les affiches qui chantent tout haut
Voilà la poésie ce matin et pour la prose il y a les journaux
Il y a les livraisons à 25 centimes pleines d'aventure policières
Portraits des grands hommes et mille titres divers

J'ai vu ce matin une jolie rue dont j'ai oublié le nom
Neuve et propre du soleil elle était le clairon
Les directeurs les ouvriers et les belles sténo-dactylographes
Du lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passent
Le matin par trois fois la sirène y gémit
Une cloche rageuse y aboie vers midi
Les inscriptions des enseignes et des murailles
Les plaques les avis à la façon des perroquets criaillent
J'aime la grâce de cette rue industrielle
Située à Paris entre la rue Aumont-Thieville et l'avenue des Ternes

[...]
Extrait de Zone - Apollinaire, Alcools (1912)


A FAIRE SUR FEUILLE

Exercice 1 : Suite à la lecture du poème, sur une feuille, donnez cinq idées ou impressions suscitées par ce poème.

Notez ensuite les idées de la classe écrites au tableau.

Classez l'ensemble de ces idées, puis donnez un titre à chaque classement.

Exercice 2 : Lisez bien le plan détaillé ci-dessous :

I – L'innovation poétique :
a) Une énonciation originale
b) L'écriture
II – L'éloge du quotidien, de la modernité :
a ) Le monde nouveau opposé au monde ancien
b) Le monde ancien et éternel
c) Une esthétique nouvelle


Recopiez ce plan en laissant de la place (10 lignes) sous chaque sous-partie. Complétez ce plan à l'aide des idées énoncées par la classe et de vos propres idées. Toutes les sous-parties devront être utilisées. N'OUBLIEZ PAS DE DONNER LE N° DU VERS ET DE RECOPIER LES CITATIONS. FAITES DES PHRASES.

Exercice 3 : Dessinez tous les éléments réels évoqués dans ce poème (mettre des couleurs si nécessaires).






























Ces élèments vous paraissent-ils aller ensemble ?
Synthèse : En quoi peut-on dire qu'Apollinaire est un poète original ?

Séance 10 : La ville en chansons

Séance 10 : La ville en chansons

Objectif : Découvrir une nouvelle forme poètique : la chanson

Supports : Dutronc, Il est cinq heures, 1968
Grand Corps Malade – Saint Denis 2007

Exercice n°1 : Notez le plus possible de mots se rapportant au champ lexical de la ville que vous entendez :

Il est cinq heures :







Saint Denis :




Voici les paroles de "Saint Denis":

J'voudrais faire un slam pour une grande dame que j'connais depuis tout petit
J'voudrais faire un slam pour celle qui voit ma vieille canne du lundi au samedi
J'voudrais faire un slam pour une vieille femme dans laquelle j'ai grandi
J'voudrais faire un slam pour cette banlieue nord de Paname qu'on appelle Saint-Denis
Prends la ligne D du RER et erre dans les rues sévères d'une ville pleine de caractère
Prends la ligne 13 du métro et va bouffer au McDo ou dans les bistrots d'une ville pleine de bonnes gos et de gros clandos
Si t'aimes voyager, prends le tramway et va au marché. En une heure, tu traverseras Alger et Tanger.
Tu verras des Yougos et des Roms, et puis j't'emmènerais à  Lisbonne
Et à  2 pas de New-Deli et de Karashi (t'as vu j'ai révisé ma géographie), j't'emmènerai bouffer du Mafé à  Bamako et à  Yamoussoukro
Et si tu préfères, on ira juste derrière manger une crêpe là  où ça sent Quimper et où ça a un petit air de Finistère
Et puis en repassant par Tizi-Ouzou, on finira aux Antilles, là  où il y a des grosses re-noi qui font à‚« Pchit, toi aussi kaou ka fé la ma fille ! à‚»
Au marché de Saint-Denis, faut que tu sois sique-phy. Si t'aimes pas être bousculé tu devras rester zen
Mais sûr que tu prendras des accents plein les tympans et des odeurs plein le zen
Après le marché on ira ché-mar rue de la République, le sanctuaire des magasins pas chers
La rue préférée des petites rebeus bien sapées aux petits talons et aux cheveux blonds peroxydés
Devant les magasins de zouk, je t'apprendrai la danse. Si on va à  la Poste j't'enseignerai la patience...
La rue de la République mène à  la Basilique où sont enterré tous les rois de France, tu dois le savoir ! Après Géographie, petite leçon d'histoire

Derrière ce bâtiment monumental, j't'emmène au bout de la ruelle, dans un petit lieu plus convivial, bienvenu au Café Culturel
On y va pour discuter, pour boire, ou jouer aux dames. Certains vendredi soir, y'a même des soirées Slam
Si tu veux bouffer pour 3 fois rien, j'connais bien tous les petits coins un peu poisseux
On y retrouvera tous les vauriens, toute la jet-set des aristocrasseux
Le soir, y'a pas grand chose à  faire, y'a pas grand chose d'ouvert
A part le cinéma du Stade, où les mecs viennent en bande : bienvenue à  Caillera-Land
Ceux qui sont là  rêvent de dire un jour à‚« je pèse ! à‚» et connaissent mieux Kool Shen sous le nom de Bruno Lopez
C'est pas une ville toute rose mais c'est une ville vivante. Il s'passe toujours quelqu'chose, pour moi elle est kiffante
J'connais bien ses rouages, j'connais bien ses virages, y'a tout le temps du passage, y'a plein d'enfants pas sages,
j'veux écrire une belle page, ville aux cent mille visages, St-Denis-centre mon village
J'ai 93200 raisons de te faire connaître cette agglomération. Et t'as autant de façons de découvrir toutes ses attractions.
A cette putain de cité j'suis plus qu'attaché, même si j'ai envie de mettre des taquets aux arracheurs de portables de la Place du Caquet
St-Denis ville sans égal, St-Denis ma capitale, St-Denis ville peu banale.. où à  Carrefour tu peux même acheter de la choucroute Hallal !
Ici on est fier d'être dyonisiens, j'espère que j't'ai convaincu. Et si tu m'traites de parisien, j't'enfonce ma béquille dans l'...
J'voudrais faire un slam pour une grande dame que j'connais depuis tout petit
J'voudrais faire un slam pour celle qui voit ma vieille canne du lundi au samedi
J'voudrais faire un slam pour une vieille femme dans laquelle j'ai grandi
J'voudrais faire un slam pour cette banlieue nord de Paname qu'on appelle Saint-Denis.

Exercice n° 2 : Faîtes le plus possible de remarques concernant ce slam :














Exercice n°3 : Partagez vos remarques avec l'ensemble de la classe. Recopiez les remarques inscrites au tableau.














Exercice n° 4 : Classez les remarques du tableau dans le plan suivant et rédigez une conclusion qui fera la synthèse de toutes vos remarques.



Problématique : Comment Grand Corps Malade fait-il un éloge de la ville tout en faisant apparaitre les aspectsnégatifs ?
I . Un voyage à travers la ville
1- Les différents lieux évoqués







2- Les cultures : Cosmopolitisme







II . Un éloge paradoxal
1- Attachement pour Saint Denis







2- Une vision lucide de la ville







Conclusion






Synthèse : Quels sont les points communs et les diffèrences entre une chanson, une poèsie et un slam ? Quelle forme préférez-vous et pourquoi ?










Auto-évaluation : Je connais de nombreux termes du champ lexical de la vie : OUI/NON
Je suis sensible à une forme poétique : OUI/NON

Diaporama : L'AVARE présentation des personnages



















Diaporama : L'Avare, Acte I scène 1




Séance 3 : Ouvrez le rideau !

Date :3

8Séance 3 : Ouvrez le rideau !



Objectifs : Définir une scène d’exposition et en dégager les enjeux 


Support : L'avare Acte I scène 1 et Acte I scène 2

Texte n°1 : Acte I scène 1 :

De : « ACTE I, SCÈNE PREMIÈRE
VALÈRE, ÉLISE. »
À «  qui les découvrent différents. « 

Questions :

1 – Comment appelle-t-on la première scène d'une pièce de théâtre ?




2 – Qui sont les personnages présents dans cette scène et quel lien peut-on faire entre ces deux personnages ?






Texte n°2 : Acte I scène 1 :

De : « VALÈRE.— Puisque les seules actions font connaître ce que nous sommes »
A : « ÉLISE.— Je ne sais si j'aurai la force de lui faire cette confidence. »

Questions :

1 - Comment Élise a-t-elle rencontré Valère ?



2 - Quel stratagème Valère a-t-il trouvé pour rester auprès d’Élise ?






3 – Dès la scène 1, Valère nous dit qui est « l'Avare ». De qui s'agit-il ?




4 – En plus d'épouser Elise, Valère a un autre projet en tête. Qui doit-il retrouver ?




Texte n°3 : Acte I scène 2 :

De : "ACTE I scène 2 :
SCÈNE II
CLÉANTE, ÉLISE. » A : « CLÉANTE.— J'entends sa voix. Éloignons-nous un peu, pour nous achever notre confidence; et nous joindrons après nos forces pour venir attaquer la dureté de son humeur. »

Questions :


1- Qui sont les deux personnages présents ? Quel est leur lien?




2 – Qu'annonce Cléante à Elise ?








3 – Qu'apprend-on sur Mariane ? Citez le texte avec précision.










4 – A cause de l'avarice de son père, qu'est-ce que Cléante ne peut pas faire ?








5 – Qu'apprend-on sur la mère de Cléante et Elise ?




6- Quel personnage important n’est pas encore apparu sur scène ? Quel effet cela a-t-il sur le spectateur ?






Séquence 5
Synthèse : Ces scènes ne font pas avancer l'action pour les personnages. A quoi servent-elles alors ? Vous vous baserez sur la leçon pour expliquer en quoi ces scènes sont des scènes d'exposition et quelle est leur utilité.














LECON : LA SCENE D'EXPOSITION :

La scène d'exposition est la première scène d'une pièce de théâtre. Elle doit contenir tous les éléments nécessaires à la compréhension de la pièce et ne doit pas excéder le premier Acte.
Le spectateur est informé de la situation initiale par des éléments sur :
- Le lieu
- Le temps
- Les personnages
- L'enjeu de l'intrigue, l'action

Auto-évaluation : J'ai compris les deux scènes : OUI / NON
Je connais les relations qui unissent 5 personnages de la pièce : OUI / NON