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lundi 8 juin 2015

Etude d'une oeuvre intégrale : Une Vie

Une Vie – test de lecture :

Chapitre 1:
Texte à trous à remplir avec le texte sous les yeux le texte.

Jeanne sort du . Elle craint que son père ne veuille pas sortir si

. L'histoire se passe en . On le sait grâce

au que Jeanne met dans son sac. Le père de Jeanne est le baron

. Il est (un défaut) et (une qualité).
Il aime la nature: , , .
Il veut que sa fille soit , ,
et . Elle a les cheveux et les yeux . Les cheveux de son père sont et . Alors qu'elle vit en ville, elle rêve de voit
. Elle va passer l'été dans un qu'elle habitera lorsqu'elle sera . La servante a (age) et s'appelle .
C'est la sœur de de Jeanne. La mère de Jeanne a un physique car elle souffre d'une du cœur. Jeanne, sa mère et son père, vivent dans un vieil
. Le prénom de la mère de Jeanne est . La cuisinière s'appelle
. Le cocher s'appelle le père .
Le père de Jeanne a vendu pour pouvoir faire réparer
, là où ils vont vivre désormais. Leurs parents leur avaient laissé fermes, il leur en reste . Ils ont encore livres de rente, ce qui est bien assez pour vivre, mais ils perdent beaucoup d'argent à cause de leur .
Le est en pierres devenues . Jeanne retrouve une chaise qu'elle avait étant enfant qui représente et
. Dans l'appartement de Jeanne, des peuplent ce lieu de
singuliers. Au coin de son lit, il y a quatre de . Sur la dernière tenture, le jeune est mort. Une femme se perce le de son
. Sur la cheminée se trouve une de l'Empire, ce qui permet au lecteur de savoir l'heure : il est heures. La longue chemise de Jeanne lui donne l’aspect d'un .

Synthèse : Comment vous paraît Jeanne dans cet extrait ? Entourez les mots qui correspondent : (si vous ne connaissez pas les termes, regardez dans le dictionnaire)

Idiote – naïve – heureuse – méchante – colérique – triste – romantique – étourdie – fainéante – frivole – mélancolique – énergique – masculine – oisive – impertinente – sérieuse – agressive – sale – bien élevée – mal élevée – gracieuse – grosse – désordonnée – rêveuse – égocentrique – amoureuse.

Résumez ce premier chapitre en quelques lignes.








Chapitre 2 :

Questionnaire :
A quoi Jeanne passe t elle ses journées avant de rentrer au château ? Donnez 3 activités.
-
-
-

A quoi le père passe t il ses journées ? Donnez 3 activités.
-
-
-

Donnez 3 activités de la mère :
-
-
-

Lorsque la mère de Jeanne était jeune, elle était fort et plus mince qu'un
. Lorsqu'il pleut, elle lit ses anciennes , de son père, de sa mère, et du baron lorsqu'elle était encore . Un jour, alors que Jeanne et sa mère était assise sur un banc, elles aperçurent un gros qui s'en venait vers elles : c'était le curé du .
La mère de Jeanne (choisir:) aime/n'aime pas l'église mais aime/n'aime pas les prêtres. Le curé s'appelle l'abbé
.
Description de l'abbé :

Il était fort , fort et à flots.

Donnez cinq autres éléments de la description de l'abbé :

-
-
-
-
-

L'abbé veut présenter au père de Jeanne le fils de
qui est l'an dernier.

Recopiez la description du jeune homme donnée par l'abbé (discours direct) :





Que répond le père de Jeanne ? Mettez sa réponse au discours indirect :

Le père de Jeanne dit qu'il faut...

Une Vie – test de lecture :

Chapitre 3:
Grâce à qui Jeanne et sa mère décident-elles de se rendre à la messe ?

Ont-elles l'habitude de s'y rendre ?

Le curé sort de l'église avec un jeune homme au bras. Qui est ce jeune homme ?

Faîtes le portrait du jeune homme:
















D'après la description dans les lignes suivantes: (entourez les bonnes réponses:
Le jeune homme est:
laid – beau – attirant – repoussant – sans intérêt – intéressant – charmeur – méprisant – joyeux – triste

Combien de temps se passe entre la première conversation avec le jeune homme devant l'église, et sa première visite à Jeanne ?

Suite à la longue conversation sur les divers habitants nobles et bourgeois du pays, à qui s'adresse le dernier regard du jeune homme ?

Texte à trous:
La baronne trouve le jeune homme et surtout très
. Le père de Jeanne le trouve très bien . On l'invita à dîner
. Il vint alors .

Entourez la bonne réponse: Il parle à Jeanne: Souvent – doucement – mal – jamais – tous les jours.

Texte à trous: Retrouvez dans le texte les mots du champ lexical du bateau:

Deux autres aidèrent au départ. Les hommes, appuyant leurs épaules aux , poussaient de toute leur force. On avançait avec peine sur la plate-forme de . Lastique glissait sous la des rouleaux de bois graissés, puis, reprenant sa place, modulait d'une voix tonnante son interminable " Ohée hop ! " qui devait régler l'effort commun. Mais, lorsqu'on parvint à la pente, le _______________tout d'un coup partit, dévala sur les cailloux ronds avec un grand bruit de toile déchirée. Il s'arrêta net à des petites , et tout le monde prit place sur les bancs ; puis les deux restés à terre le mirent à ______________. Une légère et continue, venant du , effleurait et ridait la de l' . La fut , s'arrondit un peu, et la s'en alla paisiblement, à peine bercée par la .
On s'éloigna d'abord. vers l' , le ciel se baissant se mêlait à l' .

A votre avis, qu'est-il en train de se passer entre Jeanne et le jeune homme sur le bateau ?


Que fait le jeune homme pour empêcher Jeanne de se mouiller les pieds ?

Texte à trous: Remettez dans ce passage les termes du registre fantastique:

Ils avançaient : " Tiens, là-bas, nous pourrons nous asseoir un peu ", dit-elle. Deux vieux arbres étaient et, profitant du trou fait dans la
verdure, une averse de lumière tombait là, chauffait la terre, avait réveillé
des germes de gazon, de pissenlits et de lianes, fait éclore des petites fleurs
blanches, fines comme un brouillard, et des digitales pareilles à des fusées.
Des papillons, des abeilles, des frelons trapus, des cousins ___________________qui ressemblaient à des de mouches, __________ insectes volants, des à bon Dieu roses et tachetées, des d' aux reflets , d'autres noires avec des , ce puits lumineux et chaud,
creusé dans l'ombre glacée des lourds feuillages. Ils s'assirent, la tête à
l'abri et les pieds dans la chaleur, ils regardaient toute cette vie
et petite qu'un rayon fait apparaitre ; et Jeanne attendrie répétait : " Comme
on est bien !"


Soulignez dans le passage ci-dessus une ENUMERATION (Figure de style: quand on énumère de nombreux éléments qui composent, par exemple, un paysage, ou ici, une faune (des animaux) et une flore (des plantes). Surlignez: le champ lexical de la FLORE d'une couleur, le champ lexical de la FAUNE d'une autre.


Où Jeanne aimerait-elle voyager ?


Où le jeune homme aimerait-il voyager ?


FIN DU CHAPITRE:
Quel est le prénom du jeune homme ?


A la fin du chapitre 3, que demande le jeune homme à Jeanne ?




Comment répond -t-elle ? Entourez la bonne réponse: Par lettre – Par un poème – Par un regard
Est-ce que Jeanne et le jeune homme se connaissent bien à la fin de ce chapitre ? (justifiez)








Cette fin vous parait-elle surprenante ? (justifiez)

Test de lecture – Une vie

Chapitre 4:
Qu'a demandé le comte de Lamarre aux parents de Jeanne ?

Combien de parents reste-t-il au comte de Lamarre ?

Quand doit avoir lieu la cérémonie du mariage ?

Où doit avoir lieu le voyage de noces ?

Y a t-il beaucoup de monde invité au mariage ? Qui est invité ?


Complétez la description de Lison:

C'était une femme qui parlait , s'effaçait , apparaissait aux heures des , et remontait ensuite dans sa où elle restait sans ____________. Elle avait un air et , bien qu'elle fut âgée seulement de , un oeil et ; elle n'avait jamais compté pour dans sa famille. Toute petite, comme elle n'était point ni , on ne l'embrassait guère ; et elle restait et dans les coins. Depuis elle demeura toujours . Jeune fille, personne ne s'occupa d'elle. C'était quelque chose comme une ou un objet ______________, un vivant qu'on est accoutumé à voir chaque jour mais dont on ne s'inquiète .

Que s'est-il passé lors du "coup de tête" de Lison ? Quel âge avait-elle ?



Lorsque Jeanne et son futur mari reviennent de promenade, pourquoi la tante Lison se met-elle à pleurer ?




Quelle est la réaction des deux jeunes gens face aux larmes de Lison ?




Où échangent-ils leur premier baiser ?


Complétez cette description (champ lexical du corps) des sensations de Jeanne:

Elle éprouvait seulement une grande de vide en tout son , comme si sa son , ses se fussent fondus sous la ; et elle s'apercevait, en les objets, que ses tremblaient beaucoup.

Pourquoi l'auteur ne parle pas de la cérémonie du mariage ? Quel est l'effet produit ?


Après leur promenade au bosquet, Jeanne et son mari s eretrouve face à face. Relevez les trois questions qu'ils se posent alors implicitement (dans leur tête):

1 -

2 -

3 -

Comment trouvez-vous la fête du mariage ? Justifiez en montrant des exemples tirés du texte.











"Tu appartiens toute entière à ton mari": Que pensez-vous de cette phrase et du discours prononcé par le père de Jeanne à sa fille le soir de son mariage ?







A votre avis, pour quoi la mère de Jeanne pleure-t-elle sur l'épaule de Julien, le mari de Jeanne ?




Quelle question vient à Jeanne lorsque sa bonne la déshabille pour la nuit de noces ?



Quel sentiment Jeanne éprouve-t-elle lorsque son mari se glisse dans la chambre ?



Que pensez-vous de cette nuit d'amour ? Développez votre réponse en évocant les sentiments de Jeanne et de Julien : sont-ils les mêmes ?






Test de lecture – Une vie :

Chapitre 5 :
Relevez dans dans la première page du chapitre les 5 phrases exclamatives portant sur la Corse :
-
-
-
-
-
Complétez ce texte en vous aidant de l’œuvre , puis entourez le registre qui correspond au texte :

, vers l'avant, à quelques brasses seulement, un poisson, un dauphin, hors de l'eau, puis y replongea la tête la première et _______________. Jeanne toute eut poussa un , et se jeta sur la poitrine de Julien. Puis elle se mit à rire de sa et regarda, , si la n'allait pas . Au bout de quelques secondes elle ____________de nouveau comme un gros joujou . Puis elle retomba, ressortit encore ; puis elles furent deux, puis trois, puis six qui semblaient gambader autour du lourd bateau, faire escorte à leur frère , le poisson de aux nageoires de .
Registre pathétique – lyrique – dramatique – épique – fantastique.

Recherchez sur internet : De qui parle le capitaine lorsqu'il dit « lui là-bas, à Sainte Hélène ? » (indice : c'est un empereur français d'origine Corse qui est exilé sur l'île de Sainte Hélène au moment où se déroule le récit) :

Entourez les adjectifs qui correspondent au caractère de Julien : (cherchez dans le dictionnaire les mots dont vous ne connaissez pas la définition) :

Économe – Dépensier – Avare – Intéressant – Amusant – Drôle – Pudique – Obsédé – Bestial – Vulgaire

Entourez les bonnes réponses dans le tableau ci-dessous :

1 – Jeanne comprend les pulsions de son mari
OUI
NON
2 – Julien comprend l'émotion de sa femme quand elle voit un joli paysage
OUI
NON
3 – Le couple est complice, uni, Jeanne et Julien communiquent beaucoup entre-eux
OUI
NON
4 – Jeanne est plus heureuse devant un beau paysage que seule avec son mari
OUI
NON
5 – Lorsque Jeanne pleure, Julien la trouve ridicule
OUI
NON
6 – Jeanne et Julien s'aiment
OUI
NON

Que promet d'offrir Jeanne à son ami Corse ? Pour quoi faire ?


Qui a donné à Jeanne l'argent que Julien refuse de lui laisser ? A quoi devait servir cet argent ? (cf fin du chapitre 4) :



Qu'achète Jeanne avec le peu d'argent que son mari lui donne ?




Chapitre 6 :

Milieu du chapitre : Complétez le texte :

Elle fut réveillée au matin par une grande lueur qui teignait son lit de ; et ses carreaux, tout barbouillés de givre, étaient comme si l'horizon entier
.
S'enveloppant d'un grand peignoir elle courut à sa fenêtre et l'ouvrit. Une brise , saine et piquante, s'engouffra dans sa chambre, lui cinglant la peau d'un aigu qui fit pleurer ses yeux ; et au milieu d'un ciel , un gros soleil et comme une figure d' __ apparaissait derrière les arbres. La terre, couverte de blanche, et sèche à présent, sonnait sous les pieds des gens de ferme. En cette seule nuit toutes les branches encore garnies des peupliers s'étaient dépouillées ; et derrière la lande apparaissait la grande ligne verdâtre des flots tout parsemés de traînées . Le platane et le tilleul se dévêtaient rapidement sous les . À chaque passage de la brise des tourbillons de feuilles détachées par la brusque _____________s'éparpillaient dans le comme un envolement d'oiseaux.

Surlignez dans le texte ci-dessus le champ lexical (le vocabulaire) du froid.

Comment se comporte Julien dans ce chapitre ?






Après avoir complété le texte, cherchez la définition des mots que vous avez ajouté. Puis, dessinez dans l'écu ci-dessous votre propre blason, celui que vous aurez inventé (vous pouvez chercher des idées sur internet) :
On le fit entrer dans la salle et on lui servit à manger comme s'il eût été un monsieur car sa spécialité, ses rapports incessants avec toute l'aristocratie du département, sa connaissance des , des termes consacrés, des , en avaient fait une sorte d'homme- à qui les gentilshommes serraient la main.

Test de lecture – Une Vie

Chapitre 7 :

Qu'arrive-t-il à la servante, Rosalie, dans ce chapitre ?


Que veut faire Julien de Rosalie ? Et Jeanne, que propose-t-elle ?






Quelle est la réaction de Rosalie quand sa maîtresse vient lui rendre visite dans sa chambre ?




Que fait-on de l'enfant ?


A votre avis, qui est le père de l'enfant ?


Complétez le texte à l'aide de l’œuvre (champ lexical du corps) :

Deux fois elle se releva pour mettre des bûches au foyer et chercher des robes, des jupes, des vieux vêtements qu'elle amoncelait sur sa couche. Rien ne la pouvait réchauffer. Ses s'engourdissaient, tandis qu'en ses __________ et jusqu'en ses des vibrations couraient qui la faisaient se retourner sans cesse, s'agiter s'énerver à l'excès. Bientôt ses __________claquèrent ; ses tremblèrent ; sa se serrait ; son lent battait de grands coups sourds et semblait parfois s'arrêter ; et sa haletait comme si l'air n'y pouvait plus entrer. Une effroyable angoisse saisit son âme en même temps que l'invincible froid l'envahissait jusqu'aux . Jamais elle n'avait éprouvé cela, elle ne s'était sentie abandonnée ainsi par la vie, prête à exhaler son dernier .

Qui est couchée a côté de Julien quand Jeanne entre dans sa chambre ?

Que veut faire Jeanne suite à cette découverte ? Y parvient-elle ?


Qui croit Jeanne lorsqu'elle raconte ce qu'elle a vu ? Entourez la bonne réponse :

Petite mère – Son père – Rosalie – Tante Lizon – La veuve Dentu – Julien

Quelle réaction a Julien face aux accusations du père ?



Comment réagit le père de Jeanne face à la défense de Julien ?


Qu'annonce le médecin à Jeanne lorsqu'elle demande à voir Rosalie ?


Depuis quand Julien et Rosalie ont-ils une liaison ? Depuis quel jour ?


Pour le curé, à qui revient la faute de cette liaison ? Entourez la bonne réponse.
La faute revient à Julien – à Rosalie
Pour le père de Jeanne, à qui revient la faute ?
La faute revient à Julien – à Rosalie
Pour vous, à qui revient la faute ? Justifiez.






Est-ce que le père de Jeanne a déjà trompé sa femme ? Relevez la phrase qui en parle : (RAPPEL : Une Phrase commence par une majuscule et se termine par un point.)





Que décide de donner la mère de Jeanne à Rosalie ?



Chapitre 8 :
Dans ce chapitre, un nouveau petit personnage entre en scène...qui est-ce ? (milieu du chapitre)




Jeanne est-elle une bonne mère ? Justifiez.





Julien est-il content de la décision qui a été prise au sujet de Rosalie ? Quelle est sa réaction ? Pourquoi réagit-il ainsi ?




Complétez le texte :

Quand ils furent un peu calmés, Jeanne s'étonna : " C'est curieux, ça ne me fait plus _________. Je le regarde comme un maintenant. Je ne puis pas croire que je sois sa . Vous voyez, je m'amuse de ses... de ses... de ses . " Et, sans bien savoir pourquoi, ils s'embrassèrent, encore souriants et attendris.

Combien veut donner les parents de Jeanne à Désiré Lecoq pour qu'il épouse Rosalie ?


Combien veut donner Julien ?


Désiré Lecoq accepte-t-il d'épouser Rosalie en échange (entourez la bonne réponse) de la somme proposée par Julien - de la somme proposée par les parents de Jeanne

A la toute fin du chapitre, on apprend le prénom du fils de Jeanne et julien. Quel est-il ?


Chapitre 9 :

Faîtes le portrait physique de la comtesse :




Faîtes le portrait physique du comte :




En voyant le comte, Jeanne pense : " Comme on se trompe, chaque jour sur tout le monde. " Pourquoi pense-t-elle cela ? Vous parlerez d'abord de l'image fausse qu'elle avait du comte et de ce qu'il est réellement, puis de l'image fausse qu'elle avait de Julien avant leur mariage et de ce qu'elle a découvert sur lui après :












Chez qui Jeanne et Julien se rendent-ils, huit jours plus tard ?






Recopiez le portrait de la femme :






Recopiez le portrait de l'homme :




Est-ce que Julien aime son fils ? Justifiez en recopiant le passage qui le montre :










Envoyant le gant de la comtesse et les deux cravaches sur le sol, (milieu du chapitre) qu'en conclut Jeanne au sujet de la comtesse et de Julien ?

Correction :

Du couvent 1819 calendrier sœur de lait hypertrophie du cœur 31 fermes – 9 = 22 20 000 bonté cigogne renard tapisserie personnages homme mort flanc épée pendule onze
Une vie charmante et libre commença pour Jeanne. Elle lisait, rêvait et
vagabondait, toute seule, aux environs. Elle errait à pas lents le long des
routes, l'esprit parti dans les rêves ; ou bien, elle descendait, en gambadant,
les petites vallées tortueuses, dont les deux croupes portaient, comme une
chape d'on une toison de fleurs d'ajoncs. Leur odeur forte et douce,
exaspérée par la chaleur la grisait à la façon d'un vin parfumé ; et, au bruit
lointain des vagues roulant sur une plage, une houle berçait son esprit.
Une mollesse parfois la faisait s'étendre sur l'herbe drue d'une pente ; et
parfois, lorsqu'elle apercevait tout à coup au détour du val, dans un
entonnoir de gazon, un triangle de mer bleue étincelante au soleil avec une
voile à l'horizon, il lui venait des joies désordonnées comme à l'approche
mystérieuse de bonheurs planant sur elle. Un amour de la solitude
l'envahissait dans la douceur de ce frais pays, et dans le calme des horizons
arrondis, et elle restait si longtemps assise sur le sommet des collines que
des petits lapins sauvages passaient en bondissant à ses pieds. Elle se
mettait souvent à courir sur la falaise, fouettée par l'air léger des côtes,
toute vibrante d'une jouissance exquise à se mouvoir sans fatigue comme
les poissons dans l'eau ou les hirondelles dans l'air.
Elle semait partout des souvenirs comme on jette des graines en terre, de
ces souvenirs dont les racines tiennent jusqu'à la mort.
Il lui semblait qu'elle jetait un peu de son coeur à tous les plis de ces
vallons. Elle se mit à prendre des bains avec passion.
Elle nageait à perte de vue, étant forte et hardie et sans conscience du
danger. Elle se sentait bien dans cette eau froide, limpide et bleue qui la
portait en la balançant. Lorsqu'elle était loin du rivage, elle se mettait sur le
dos, les brus croisés sur sa poitrine, les yeux perdus dans l'azur profond du
ciel que traversait vite un vol d'hirondelle, ou la silhouette blanche d'un
oiseau de mer. On n'entendait plus aucun bruit que le murmure éloigné du
flot contre le galet et une vague rumeur de la terre glissant encore sur les
ondulations des vagues, mais confuse, presque insaisissable. Et puis Jeanne
se redressait et, dans un affolement de joie, poussait des cris aigus en
battant l'eau de ses deux mains.
Quelquefois, quand elle s'aventurait trop loin, une barque venait la
chercher.
Elle rentrait au château, pâle de faim, mais légère, alerte, du sourire à la
lèvre et du bonheur plein les yeux.
Le baron de son côté méditait de grandes entreprises agricoles ; il voulait
faire des essais, organiser le progrès, expérimenter des instruments
nouveaux, acclimater des races étrangères ; et il passait une partie de ses
journées en conversation avec les paysans qui hochaient la tête, incrédules
à ses tentatives.
Souvent aussi il allait en mer avec les matelots d'Yport. Quand il eut visité
les grottes, les fontaines et les aiguilles des environs, il voulut pêcher
comme un simple marin. Dans les jours de brise, lorsque la voile pleine de
vent fait courir sur le dos des vagues la coque joufflue des barques, et que,
par chaque bord, traîne jusqu'au fond de la mer la grande ligne fuyante que
poursuivent les hordes de maquereaux, il tenait dans sa main tremblante
d'anxiété la petite corde qu'on sent vibrer sitôt qu'un poisson pris se débat.
Il partait au clair de lune pour lever les filets posés la veille. Il aimait à
entendre craquer le mât, à respirer les rafales sifflantes et fraîches de la
nuit ; et, après avoir longtemps louvoyé pour retrouver les bouées en se
guidant sur une crête de roche, le toit d'un clocher et le phare de Fécamp, il
jouissait à demeurer immobile sous les premiers feux du soleil levant qui
faisait reluire sur le pont du bateau le dos gluant des larges raies en
éventail et le ventre gras des turbots.
À chaque repas, il racontait avec enthousiasme ses promenades ; et petite
mère à son tour lui disait combien de fois elle avait parcouru la grande
allée de peuples, celle de droite, contre la ferme des Couillard, l'autre
n'ayant pas assez de soleil.
Comme on lui avait recommandé de "prendre du mouvement ", elle
s'acharnait à marcher. Dès que la fraîcheur de la nuit s'était dissipée, elle
descendait appuyée sur le brus de Rosalie, enveloppée d'une mante et de
deux châles, et la tête étouffée d'une capeline noire que recouvrait encore
un tricot rouge. Alors, traînant son pied gauche, un peu plus lourd et qui
avait déjà tracé, dans toute la longueur du chemin, l'un à l'aller l'autre au
retour deux sillons poudreux où l'herbe était morte, elle recommençait sans
fin un interminable voyage en ligne droite depuis l'encoignure du château
jusqu'aux premiers arbustes du bosquet. Elle avait fait placer un banc à
chaque extrémité de cette piste - et toutes les cinq minutes elle s'arrêtait,
disant à la pauvre bonne patiente. qui la soutenait :
" Asseyons-nous, ma fille, je suis un peu lasse. " Et à chaque arrêt elle
laissait sur un des bancs tantôt le tricot qui lui couvrait la tête, tantôt un
châle, et puis l'autre, puis la capeline, puis la mante ; et tout cela faisait,
aux deux bouts de l'allée, deux gros paquets de vêtements que Rosalie
rapportait sur son bras libre quand on rentrait pour déjeuner.
Et dans l'après-midi, la baronne recommençait d'une allure plus molle,
avec des repos plus allongés, sommeillant même une heure de temps en
temps sur une chaise longue qu'on lui roulait dehors. .
Elle appelait cela faire " son exercice", comme elle disait " mon
hypertrophie ".
Un médecin consulté dix ans auparavant, parce qu'elle éprouvait des
étouffements, avait parlé d'hypertrophie. Depuis lors ce mot, dont elle ne
comprenait guère la signification, s'était établi dans sa tête. Elle faisait tâter
obstinément au baron, à Jeanne ou Rosalie son coeur que personne ne
sentait plus, tant il était enseveli sous la bouffissure de sa poitrine ; mais
elle refusait avec énergie de se laisser examiner par aucun nouveau
médecin, de peur qu'on lui découvrît d'autres maladies ; et elle parlait de "
son " hypertrophie à tout propos et si souvent qu'il semblait que cette
affection lui fût spéciale, lui appartînt comme une chose unique sur
laquelle les autres n'avaient aucun droit.
Le baron disait " l'hypertrophie de ma femme", et Jeanne
" l'hypertrophie de maman ", comme ils auraient dit " la robe, le chapeau


jolie roseau


chap3 :


Grâce au curé – non – Le vicomte de LamarreIl possédait une de ces figures heureuses dont rêvent les femmes et
qui sont désagréables à tous les hommes. Ses cheveux noirs et frisés
ombraient son front lisse et bruni ; et deux grands sourcils réguliers comme
s'ils eussent été artificiels rendaient profonds et tendres ses yeux sombres
dont le blanc semblait un peu teinté de bleu.
Ses cils serrés et longs prêtaient à son regard cette éloquence passionnée
qui trouble dans les salons la belle dame hautaine et fait se retourner la fille
en bonnet qui porte un panier par les rues.
Le chorale langoureux de cet oeil faisait croire à la profondeur de la pensée
et donnait de l'importance aux moindres paroles.
La barbe drue, luisante et fine, cachait une mâchoire un peu trop forte.


2 jours


à Jeanne


il ne parle jamais à Jeanne
Il prit congé ; et son dernier regard fut pour Jeanne, comme s'il lui eût
adressé un adieu particulier plus cordial et plus doux.
La baronne le trouva charmant et surtout très comme il faut.
Petit père répondit : " Oui, certes, c'est un garçon très bien élevé. " On
l'invita à dîner la semaine suivante. Il vint alors régulièrement.


Ils tombent amoureux
Il la prend dans ses bras
ch 4
la main de Jeanne
aucun parent
dans 6 semaines, au 15 aout


C'était une petite femme qui parlait peu, s'effaçait toujours, apparaissait
seulement aux heures des repas, et remontait ensuite dans sa chambre où
elle restait enfermée sans cesse.
Elle avait un air bon et vieillot, bien qu'elle fat âgée seulement de
quarante-deux ans, un oeil doux et triste ; elle n'avait jamais compté pour
rien dans sa famille. Toute petite, comme elle n'était point jolie ni
turbulente, on ne l'embrassait guère ; et elle restait tranquille et douce dans
les coins. Depuis elle demeura toujours sacrifiée. Jeune fille, personne ne
s'occupa d'elle.
C'était quelque chose comme une ombre ou un objet familier, un meuble
vivant qu'on est accoutumé à voir chaque jour mais dont on ne s'inquiète
jamai


Elle s'est jeté à l'eau à 20 ans, on ne sait pas pourquoi (amour)


Lison pleure parce que personne ne lui avait dit des choses aussi belles que « vos petits pieds sont mouillés vous allez prendre froid ». Les 2 jeunes gens ont envie de rire.


Ch 5


Un pistolet (arme) tuer son beau-frère
Argent : la mère, pour s'acheter des petites choses de femme


ch 7


Rosalie accouche
Julien veut la chasser avec un peu d'argent, Jeanne veut élever l'enfant Rosalie pleure
Jeanne veut se suicider. On l'en empêche.
Son père la croit.
Julien se met en colère et menace d'un procès. Le père lui tend la main pour s'excuser. Julien la refuse.
Julien et Rosalie ont une liaison depuis le printemps, la première fois que Julien est entré dans la maison.
C'était vrai, parbleu, qu'il en avait fait autant, et souvent encore, toutes les
fois qu'il avait pu ; et il n'avait pas respecté non plus le toit conjugal ; et,
quand elles étaient jolies, il n'avait jamais hésité devant les servantes de sa
femme !


La mère de Jeanne donne à Rosalie une ferme et 20 000 frcs


ch 8
Jeanne croyait que le comte était un ogre, alors qu'il est adorable, et croyait que Julien était un prince charmant, alors que c'est un avare colérique et coureur de jupons.
Chez les Courteliers






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