Séance
3 : Les temps du récit :
1. Le passé simple
Actions de premier plan : Événements importants du récit qui sont terminés, achevés, délimités dans le temps.2. L’imparfait
Actions secondaires : Actions peu importantes et description, inachevées, non délimitées dans le temps.Si le passé simple sont les acteurs, l'imparfait, lui représente le décor, le « papier peint ».
Schéma :
3. Le plus-que-parfait
Actions qui ont eu lieu AVANT le récit au passé.Schéma :
Liste
de verbes et leurs conjugaisons à apprendre par cœur :
|
Passé
simple
|
Imparfait
|
Plus-que-parfait
|
Dire
|
je
dis
tu dis il dit nous dîmes vous dîtes ils dirent |
je
disais
tu disais il disait nous disions vous disiez ils disaient |
j'avais
dit
tu avais dit il avait dit nous avions dit vous aviez dit ils avaient dit |
Mettre
|
je
mis
tu mis il mit nous mîmes vous mîtes ils mirent |
je
mettais
tu mettais il mettait nous mettions vous mettiez ils mettaient |
j'avais
mis
tu avais mis il avait mis nous avions mis vous aviez mis ils avaient mis |
Faire
|
je
fis
tu fis il fit nous fîmes vous fîtes ils firent |
je
faisais
tu faisais il faisait nous faisions vous faisiez ils faisaient |
j'avais
fait
tu avais fait il avait fait nous avions fait vous aviez fait ils avaient fait |
Prendre
|
je
pris
tu pris il prit nous prîmes vous prîtes ils prirent |
je
prenais
tu prenais il prenait nous prenions vous preniez ils prenaient |
j'avais
pris
tu avais pris il avait pris nous avions pris vous aviez pris ils avaient pris |
Dormir
|
je
dormis
tu dormis il dormit nous dormîmes vous dormîtes ils dormirent |
je
dormais
tu dormais il dormait nous dormions vous dormiez ils dormaient |
j'avais
dormi
tu avais dormi il avait dormi nous avions dormi vous aviez dormi ils avaient dormi |
Aimer
|
j'aimai
tu aimas il aima nous aimâmes vous aimâtes ils aimèrent |
j'aimais
tu aimais il aimait nous aimions vous aimiez ils aimaient |
j'avais
aimé
tu avais aimé il avait aimé nous avions aimé vous aviez aimé ils avaient aimé |
Tenir
|
je
tins
tu tins il tint nous tînmes vous tîntes ils tinrent |
je
tenais
tu tenais il tenait nous tenions vous teniez ils tenaient |
j'avais
tenu
tu avais tenu il avait tenu nous avions tenu vous aviez tenu ils avaient tenu |
Travail
en groupes : Exercices :
1)
Observez Le passé simple : comment est-il construit ?
Au 1 er groupe ?
Au 2 ème groupe ?
Au 3 ème groupe ?
2
) Observez l'imparfait : comment est-il construit ?
3
) Observez le plus-que-parfait : Comment est-il construit ?
Rappelez
la règle d'accord du participe passé (à écrire le plus
proprement possible, mettez des couleurs) :
4
) Textes à trous : Complétez le texte suivant :
Comme la neige (cesser)
______________________ de tomber, je (quitter)___________ mon abri
pour aller voir de plus près. Je me (dire) _________ que peut-être
je trouverais là une maison, fût-elle en ruine, qui me serait un
refuge plus sûr. Longeant la lisière du bois, je m'(apercevoir)
___________ que j'en (séparer)________________ par un mur bas ;
mais un peu plus loin, j'y (trouver) une brèche. À cet endroit, la
forêt de cyprès s'(ouvrir) __________________en deux rangées
parallèles pour former une allée conduisant à une masse carrée
qui (devoir) _____________ être un bâtiment. Mais au moment précis
où je l'(apercevoir)__________________, des nuages
(voiler)________________ la lune, et c'est dans l'obscurité
complète que je (remonter)_______________________ l'allée.
Je (frissonner)_____________________ de froid tout en marchant, mais un refuge m'(attendre)
___________________________ et cet espoir (guider)_______________ mes pas ; en réalité, j'(avancer) _________________________ tel un aveugle.
Je m'(arrêter) ______________________, étonné du silence soudain. L'orage (passer) ____________________ ; et, en sympathie eût-on dit avec le calme de la nature, mon cœur (sembler) ___________________cesser de battre. Cela ne (durer)____________ qu'un instant, car la lune (surgir)_____________________ à nouveau d'entre les nuages et je (voir) ____________ que j'(être)____________________ dans un cimetière et que le bâtiment carré, au bout de l'allée, (être) ____________ un grand tombeau de marbre, blanc comme la neige qui le (recouvrir)________________ presque entièrement et (recouvrir)_______________ le cimetière tout entier.
5 ) Surlignez de trois couleurs différentes le passé simple, l'imparfait et le plus-que-parfait dans le texte suivant . Encadrez en rouge les sujets.
Le clair de lune amena un nouveau grondement de l'orage qui menaçait de recommencer et, en même temps, j'entendis les hurlements sourds mais prolongés de loups ou de chiens. Terriblement impressionné, je sentais le froid me transpercer peu à peu et, me semblait-il, jusqu'au cœur même.
Alors, tandis que la lune éclairait encore le tombeau de marbre, l'orage, avec une violence accrue, parut revenir sur ses pas. Poussé par une sorte de fascination, j'approchai de ce mausolée qui se dressait là, seul, assez étrangement ; je le contournai et je lus, sur la porte de style dorique, cette
inscription en allemand :
COMTESSE DOLINGEN DE GRATZ
STYRIE
ELLE A CHERCHÉ ET TROUVE LA MORT
Dracula
Je (frissonner)_____________________ de froid tout en marchant, mais un refuge m'(attendre)
___________________________ et cet espoir (guider)_______________ mes pas ; en réalité, j'(avancer) _________________________ tel un aveugle.
Je m'(arrêter) ______________________, étonné du silence soudain. L'orage (passer) ____________________ ; et, en sympathie eût-on dit avec le calme de la nature, mon cœur (sembler) ___________________cesser de battre. Cela ne (durer)____________ qu'un instant, car la lune (surgir)_____________________ à nouveau d'entre les nuages et je (voir) ____________ que j'(être)____________________ dans un cimetière et que le bâtiment carré, au bout de l'allée, (être) ____________ un grand tombeau de marbre, blanc comme la neige qui le (recouvrir)________________ presque entièrement et (recouvrir)_______________ le cimetière tout entier.
5 ) Surlignez de trois couleurs différentes le passé simple, l'imparfait et le plus-que-parfait dans le texte suivant . Encadrez en rouge les sujets.
Le clair de lune amena un nouveau grondement de l'orage qui menaçait de recommencer et, en même temps, j'entendis les hurlements sourds mais prolongés de loups ou de chiens. Terriblement impressionné, je sentais le froid me transpercer peu à peu et, me semblait-il, jusqu'au cœur même.
Alors, tandis que la lune éclairait encore le tombeau de marbre, l'orage, avec une violence accrue, parut revenir sur ses pas. Poussé par une sorte de fascination, j'approchai de ce mausolée qui se dressait là, seul, assez étrangement ; je le contournai et je lus, sur la porte de style dorique, cette
inscription en allemand :
COMTESSE DOLINGEN DE GRATZ
STYRIE
ELLE A CHERCHÉ ET TROUVE LA MORT
Dracula
1801.
Au-dessus du tombeau, apparemment fiché dans le marbre, - le monument funéraire était composé de plusieurs blocs de marbre - on voyait un long pieu en fer. Revenu de l'autre côté, je déchiffrai ces mots, gravés en caractères russes :
LES MORTS VONT VITE
Tout cela était si insolite et mystérieux que je fus près de m'évanouir. Je commençais à regretter de n'avoir pas suivi le conseil de Johann. Une idée effrayante me vint alors à l'esprit. C'était la nuit de Walpurgis ! Walpurgis Nacht ! Oui, la nuit de Walpurgis durant laquelle des milliers et des milliers de
gens croient que le diable surgit parmi nous, que les morts sortent de leurs tombes, et que tous les génies malins de la terre, de l'air et des eaux mènent une bacchanale. Je me trouvais au lieu même que le cocher avait voulu éviter à tout prix, - dans ce village abandonné depuis des siècles. Ici, on
avait enterré la suicidée et j'étais seul devant son tombeau – impuissant, tremblant de froid sous un linceul de neige, un orage violent menaçant à nouveau ! Il me fallut faire appel à tout mon courage, à toute ma raison, aux croyances religieuses dans lesquelles j'avais été élevé pour ne pas succomber à la terreur
Au-dessus du tombeau, apparemment fiché dans le marbre, - le monument funéraire était composé de plusieurs blocs de marbre - on voyait un long pieu en fer. Revenu de l'autre côté, je déchiffrai ces mots, gravés en caractères russes :
LES MORTS VONT VITE
Tout cela était si insolite et mystérieux que je fus près de m'évanouir. Je commençais à regretter de n'avoir pas suivi le conseil de Johann. Une idée effrayante me vint alors à l'esprit. C'était la nuit de Walpurgis ! Walpurgis Nacht ! Oui, la nuit de Walpurgis durant laquelle des milliers et des milliers de
gens croient que le diable surgit parmi nous, que les morts sortent de leurs tombes, et que tous les génies malins de la terre, de l'air et des eaux mènent une bacchanale. Je me trouvais au lieu même que le cocher avait voulu éviter à tout prix, - dans ce village abandonné depuis des siècles. Ici, on
avait enterré la suicidée et j'étais seul devant son tombeau – impuissant, tremblant de froid sous un linceul de neige, un orage violent menaçant à nouveau ! Il me fallut faire appel à tout mon courage, à toute ma raison, aux croyances religieuses dans lesquelles j'avais été élevé pour ne pas succomber à la terreur
Auto
évaluation : Je connais
les temps du récit : OUI/NON Je sais parfaitement conjuguer les
temps du récit OUI/NON Je sais reconnaître les temps du récit dans
un texte OUI/ NON Je sais employer les temps du récit dans un
texte OUI/NON
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