Les
figures de style
I
– Les figures d'insistances :
NOM
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PROCEDE
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EFFET
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EXEMPLE
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L’anaphore
(une)
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On
répète un mot ou une expression en début de vers, de phrase, de
membre de phrase ou de paragraphe.
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Rythme
le texte, souligne un mot, met l’accent sur un idée pour
exprimer une obsession, ou pour convaincre.
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Le
parallélisme
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On
utilise une construction syntaxique semblable pour deux énoncés.
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Met
en évidence une similitude ou une opposition. Rythme la phrase.
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" Des
trains sifflaient de temps à autre et des chiens hurlaient de
temps en temps. "
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La
gradation
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On
fait se succéder des termes d’intensité croissante ou
décroissante.
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Produit
un effet de grossissement ; peut tendre à l’hyperbole.
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" Je
me meurs, je suis mort, je suis enterré "
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L’hyperbole
(une)
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On
emploie de termes trop forts, exagérés et des procédés divers
de renforcement (superlatifs, comparaisons, etc.)
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Grossit
la réalité, la met en valeur. Peut être familière ou épique.
Peut servir à la parodie.
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" mourir
de honte " - " c’est géant ! "
- " une horreur indicible , à faire dresser les
cheveux sur la tête "
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L’énumération
(une)
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Succession
de termes ou de groupes de mots
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Donne
une impression de quantité ou de grandeur. Amplifie la réalité.
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" Femmes,
moine, vieillards, tout était descendu. "
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II
– Les figures d'équivalence :
NOM
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PROCEDE
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EFFET
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EXEMPLE
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La
comparaison
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Rapprochement
de deux réalités au moyen d’un terme de comparaison. Le
comparé et le comparant possèdent au moins une caractéristique
commune qui justifie la comparaison.
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Volonté
de rapprocher deux éléments appartenant à des domaines
différents. Création d’images insolites, apparition de
rapports originaux et souvent cachés
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" La
musique parfois me prend comme une mer"
" La terre est bleue comme une orange " |
La
métaphore
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Idem,
mais sans terme de comparaison. Si plusieurs métaphores sur le
même thème se succèdent, on l’appelle métaphore filée.
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Idem
mais forme plus condensée ; parfois énigmatique ; peut
devenir figée (cliché)
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" Soleil
cou coupé " - " Je me suis baigné dans le
Poème de la mer "
" Il est passé en coup de vent. "
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La
personnification
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On
prête à un objet, à un être inanimé ou à un animal des
comportements ou des sentiments humains. On peut aussi faire d’une
abstraction un personnage.
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Idem
(c’est un cas particulier de métaphore)
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" Le
soleil s’amusait à faire des ombres "
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La
métonymie
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Pour
désigner un être ou un objet, on utilise le nom d’un autre qui
lui est proche : son contenant, sa cause, son origine, son
instrument, son symbole, etc.
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Permet
une désignation plus imagée et une concentration de l’énoncé.
Effet de condensé.
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" boire
un verre "
" fumer des Havane "" Socrate a bu la mort " (= le poison) |
La
périphrase
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Pour
désigner un être ou un objet, on utilise une expression qui
remplace le mot précis.
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Permet
d’éviter une répétition et crée une attente, un mystère ;
permet de souligner une qualité.
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" la
cité phocéenne " (= Marseille)
" l’auteur de la Comédie
humaine " (= Balzac)
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III
– Les figures d'opposition :
NOM
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PROCEDE
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EFFET
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EXEMPLE
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L’oxymore
(un)
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Deux
termes évoquant des réalités contradictoires sont unis dans un
même groupe de mots.
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Exprime
ce qui est inconcevable, crée une image poétique nouvelle.
Surprend.
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" cette
boucherie héroïque " -
" un mort vivant " - " cette obscure
clarté"
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L’antithèse
(une)
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On
emploie des termes contraires à l’intérieur d’un même
énoncé.
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Souligne
un conflit d’idées ou de sentiments, crée un contraste.
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" Paris
est tout petit / C’est là sa vraie grandeur. "
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Le
chiasme
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Dans
deux énoncés symétriques, le deuxième reprend les termes du
premier en les inversant. (double parallélisme croisé)
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Souvent
lié à l’antithèse, attire l’attention sur des oppositions.
Ou souligne l’union de deux réalités.
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" Ah !
que le monde est grand à la clarté des lampes ! / Aux yeux
du souvenir que le monde est petit ! "
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IV
– Les figures d'atténuation :
NOM
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PROCEDE
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EFFET
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EXEMPLE
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L’euphémisme
(un)
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On
emploie à la place d’un mot un autre mot ou une expression pour
atténuer son sens.
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Dissimule
une idée brutale, désagréable ou jugée inconvenante.
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" le
quatrième âge " (les vieux) - " un plan
social " (de licenciement ) – " Il
s’est éteint " (il est mort)
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EXERCICE :
Retrouvez la figure de style :
Adieu
la peine et le plaisir. Adieu les roses. Adieu la vie, adieu la
lumière et le vent : ANAPHORE
Ces murs, maudits par
dieu, par Satan profanés : CHIASME
Tes yeux sont bleus
comme le ciel : COMPARAISON
Dans
mon jardin, il y a des fraises, des cerises, des pêches et des
bananes : ENUMERATION
Je
vous l'ai déjà répété cinquante millions de fois :
HYPERBOLE
Tel
qui rit vendredi, dimanche pleurera : CHIASME
Une
flamme si noire : OXYMORE
Les
personnes du troisième âge : EUPHEMISME
Le
roi des animaux : Périphrase
L’œil
d'un homme est une fenêtre : METAPHORE
La
nuit en son parc amassait un grand troupeau d'étoiles :
PERSONNIFICATION
SYNTHESE : Une
figure de style sert à donner de l'effet au texte. Il faut savoir
reconnaître les figures de style dans un texte et décrire l'effet
qu'elles produisent.
L'Antithèse :
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