vendredi 12 avril 2013
1 MG - Chronologie des mouvements et courants littéraires
TRÈS IMPORTANT:
Voici des fiches décrivant précisément les différents courants et mouvements
Elles sont classées dans l'ordre CHRONOLOGIQUE, par siècle.
Le XX :
1 MG - Le vrai Cyrano
jeudi 11 avril 2013
Rhinocéros - De la nouvelle à la pièce de théatre
Eugène Ionesco a d'abord écrit Rhinocéros sous forme de nouvelle, donc sous une forme narrative ; avant de le réécrire sous la forme d'une pièce de théâtre en 1960. L'écriture narrative et l'écriture dramatique ont chacune leurs spécificités.
Si toutes deux savent rendre l'apparition du Rhinocéros et les propos qui en résultent de manière comique, l'effet comique est renforcé pas la forme dramatique puisqu'il vient des dialogues absurdes et non de la description qui semble l'alourdir sous la forme narrative.
Toutes deux utilisent des personnages à l'identité appuyée: la dame dont le chat s'est fait écrasé par le rhinocéros, le logicien dont la logique est absurde. mais ces personnages perdent de leur absurdité lorsqu'ils sont décrits dans la nouvelle. la forme dramatique permet de n'en garder que les propos, et d'en faire des caricatures qui renforcent le comique.
L'effet comique généré par l'absurde est renforcé dans la pièce, ce qui la rend plus dynamique que la nouvelle.
Si toutes deux savent rendre l'apparition du Rhinocéros et les propos qui en résultent de manière comique, l'effet comique est renforcé pas la forme dramatique puisqu'il vient des dialogues absurdes et non de la description qui semble l'alourdir sous la forme narrative.
Toutes deux utilisent des personnages à l'identité appuyée: la dame dont le chat s'est fait écrasé par le rhinocéros, le logicien dont la logique est absurde. mais ces personnages perdent de leur absurdité lorsqu'ils sont décrits dans la nouvelle. la forme dramatique permet de n'en garder que les propos, et d'en faire des caricatures qui renforcent le comique.
L'effet comique généré par l'absurde est renforcé dans la pièce, ce qui la rend plus dynamique que la nouvelle.
LE THÉÂTRE DE L'ABSURDE
2 grands représentants :
Ionesco, Beckett. Le mot « absurde » a une histoire dont
ces dramaturges sont les héritiers.
I – HISTOIRE D'UNE IDEE :
Xxe :
toutes les expressions artistiques se métamorphosent au contact d'un
monde devenu insaisissable. Le théâtre rompt avec les règles de la
tradition littéraire : il devient contestataire et subversif.
La modernité théâtrale est marquée par un certain pessimisme, qui
se caractérise par :
- l'invention d'un nouveau langage théâtral : ni prétentieux comme le théâtre classique, ni vulgaire comme le Vaudeville. S'amuse avec les mots.
- Le refus de la psychologie : les héros deviennent des exemples de l'être humain jeté dans un monde qu'il ne comprend plus, ce qui engendre le sens de la dérision, la révolte et l'humour noir.
A
la même époque, les écrivains existentialistes réfléchissent sur
l'absurdité de l'existence (romans, pièces de théâtre...). Leur
conclusion est des plus pessimistes :
Jean-Paul Sartre, un des créateurs de l'existentialisme |
Sartre,
L’Être et le Néant,
1943 : « L'existence est absurde, sans raison,
sans cause et sans nécessité. »
Les écrivains de l'absurde vont encore plus loin dans leur
exploration du néant de l'existence humaine, en remettant en cause
le langage.
II – IONESCO ET BECKETT :
- Ionesco : goût de l'excès, du comique grinçant voire de l'humour noir (nombreuses sont ses pièces qualifiées de « farces tragiques »), critique des conventions sociales.
- Beckett : univers désespéré, attentif à la réflexion sur l'existence humaine, vertige métaphysique : 2 clochards, Vladimir et Estragon, s'interrogent en vain sur leur existence qui n'a pas de sens tout En Attendant Godot (Dieu).
Samuel Beckett Eugène Ionesco Ionesco et Beckett ont été réunis sous l’appellation « théâtre de l'absurde » parce qu'ils répondent aux mêmes difficultés de vivre et d'écrire. Leur théâtre est né de trois crises, qui sont au cœur de leur réflexion et de leur dramaturgie :a) crise de l'objet : société de consommation où le besoin de possession ne correspond pas au besoin nécessaire de l'homme (Ionesco, Les chaises).b) crise du sujet : pessimisme né des événements historiques, incarné par les anti-héros mis en scène. Exemple : Berenger dans Rhinocéros : personnage ordinaire de la vie de tous les jours, existence banale, il ne cesse de douter alors qu'un héros ne doute pas. Pourtant il sera la seul à résister face aux Rhinocéros.c) crise du langage : prise de conscience du caractère mécanique du langage. Cette crise a fait d'eux des auteurs à scandale : les spectateurs ne comprenaient pas ce que signifiaient ces dialogues ou monologue apparemment vides de sens.
lundi 8 avril 2013
1 MG - Hugo - Hernani
Victor Hugo – HERNANI
Cette pièce a
déclenché la bataille d'HERNANI : Les romantiques affrontent
les règles classiques. Hernani, grand d'Espagne, veut venger sous
les traits d'un bandit son père mort depuis, Don Carlos. Il est
amoureux de Dona Sol, promise à son oncle (rappel Valjean, tuteur de
Cosette, qui en tombe amoureux sans réciprocité dans Les
Misérables). Don Carlos va
devenir Empereur et pardonner, permettant à Hernani et Dona Sol de
se marier. Le couple se fera empoisonner par l'oncle qui se
suicidera.
MES IMPRESSIONS DE
LECTURE :
Tragicomédie :
Don Carlos appelle par mégarde Don Ricardo « Comte »,
Don Ricardo se jette sur l'occasion pour devenir Comte. Plus loin,
Don Carlos le tutoiera, Don Ricardo en profitera pour devenir grand
d'Espagne.
Les
changements de décisions qui retournent la situation :
Les personnages ne cessent de changer d'avis. Hernani condamné
demande à Dona Sol d'épouser son oncle. Lorsqu'elle s'exécute, il
la traite de traîtresse. Lorsqu'elle vient lui demander pardon, il
lui dit qu'elle faisait bien.
Le
non-respect des règles classiques :
On se balade de l’Espagne (Saragosse, cf Le manuscrit
trouvé à Saragosse) à
l'Allemagne (Aix-la-Chapelle)
Commentaire de
texte :
IV,
4 v 1717-1746
Don
Ruy Gomez, le duc de Lutzelbourg, le duc de Gotha, Don Juan de Haro,
Don Guzman de Lara (rappel : ce sont deux personnages du Dom
Juan de Molière!), Don Tellez Giron, le baron de Hohenbourg, se
séparent du groupe des conjurés, parmi lesquels est resté Hernani.
Le duc d'Alcala les entoure étroitement de gardes.
DON CARLOS,
au duc d'Alcala
Ne prenez que ce qui peut être duc
ou comte.
Le reste ! …
DONA SOL à
part
Il est sauvé !
HERNANI sortant
du groupe des conjurés
Je prétends qu'on me compte !
À
Don Carlos
Puisqu'il
s'agit de hache ici, que Hernani,
Pâtre
obscur, sous tes pieds, passerait impuni,
Puisque
son front n'est plus au niveau de ton glaive,
Puisqu'il
faut être grand pour mourir, je me lève.
Dieu
qui donne le sceptre et qui te le donna
M'a
fait duc de Segorbe et duc de Cardona,
Marquis
de Monroy, comte Albatera, vicomte
de
Gor, seigneur des lieux dont j'ignore le compte.
Je
suis Jean d'Aragon, grand maître d'Avis, né
dans
l'exil, fils proscrit d'un père assassiné
par
sentence du tien, roi Carlos de Castille !
Le
meurtre est entre nous affaire de famille.
Vous
avez l'échafaud, nous avons le poignard.
Donc,
le ciel m'a fait duc, et l'exil montagnard.
Mais
puisque j'ai sans fruit aiguisé mon épée
sur
les monts et dans l'eau des torrents retrempée,
Il
met son chapeau.
Aux autres
conjurés,
Couvrons-nous, grands d'Espagne !
Tous
les Espagnols se couvrent. A Don Carlos.
Oui, nos têtes, ô roi,
ont le droit de tomber couvertes
devant toi !
Aux
prisonniers
-
Silva, Haro, Lara, gens de titre et de race,
place
à Jean d'Aragon ! Ducs et comtes, ma place !
Aux
courtisans et aux gardes
Je
suis Jean d'Aragon, roi, bourreaux et valets !
Et
si vos échafauds sont petits, changez-les !
Il
vient se joindre au groupe des seigneurs prisonniers
DONA
SOL
Ciel !
DON
CARLOS
En
effet j'avais oublié cette histoire.
HERNANI
Celui
dont le flanc saigne a meilleure mémoire
L'affront,
que l'offenseur oublie en insensé,
vit,
et toujours remue au cœur de l'offensé.
DON
CARLOS
Donc
je suis, c'est un titre à n'en point vouloir d'autres,
fils
de pères qui font choir la tête des vôtres !
Problématique :
Progression dramatique et révélation d'un personnage.
I
– Le coup de théâtre dit et mis en abîme
- la dislocation de l'alexandrin
- la révélation d'une identité par l’intéressé
- la refonte de l'histoire, les rôles redistribués : un rôle montré comme tel
II
– Le jeu scénique
- Le jeu des contraires : antonymes, nemesis, exploitation de l'alexandrin, des rimes pour marquer les contrastes
- Les jeux sur le langage
- L'argumentation
- Les répétitions, les reprises
- Le grandiloquent, le grossissement, les hyperboles
Méthodologie l'épreuve orale du Bac
Méthodologie :
L’ÉPREUVE ORALE :
Vous devez vous présenter à l'épreuve orale avec plusieurs
documents :
- le descriptif des lectures et activités établi par votre professeur (descriptif « EAF »)
- 2 jeux de photocopies des textes figurant sur le descriptif
- 2 exemplaires des œuvres intégrales étudiées en classe
Temps de préparation : 30 minutes. Temps de passage : 20
minutes (divisées en 2 périodes de 10 minutes)
La première partie de l'épreuve consiste en une explication d'un
des textes du descriptif EAF. L'examinateur formule, par écrit, une
question sur un bulletin de passage, que vous signez avant de
commencer votre préparation. Il s'agit de répondre, pendant une
dizaine de minutes, à cette question, de manière organisée,
en vous appuyant sur une observation précise du texte. Le candidat
doit présenter le texte, en faire une lecture
expressive et on attend de lui que son explication apporte une
réponse à la question posée.
La deuxième partie de l'épreuve consiste en un entretien d'une
dizaine de minutes mené par l'examinateur, qui porte sur les enjeux
de la séquence dont le texte est extrait, ainsi que toutes les
activités proposées en cours autour de cette séquence. Il s'agit
d'un dialogue qui permet d'évaluer à la fois les connaissances et
les capacités à argumenter. On attend du candidat qu'il sache
exprimer un avis et qu'il soit capable de le défendre avec
conviction tout en restant calme et aimable. On exige aussi une
parfaite connaissance du cours.
I
– Le commentaire :
A)
Pendant le temps de la préparation :
Étape
1 :
Lire
la problématique donnée par l'examinateur. Souligner les mots-clés.
Réfléchir au sens de la question.
Étape
2 :
Lire
le texte en gardant en tête la problématique. Soit dans sa tête
soit à l'écrit, noter un début de réponse (les points soulevés
par la question auxquels répond le texte). La recherche se limite à
la question : si elle porte sur la stratégie argumentative, on
se demande uniquement ce que l'auteur a mis en œuvre pour rallier le
lecteur à sa thèse.
Rappel :
il faut se remémorer le cours efficacement, car la lecture
analytique s'effectue sans autre document que les textes.
Étape
3 :
L'analyse
doit être organisée : les parties du développement, qui
suivent l'introduction, apportent une réponse progressive à la
question. On peut répondre à la problématique soit en suivant
l'ordre du texte, soit en suivant des axes qui apparaissent dans le
texte. Quel que soit le plan choisi, il doit toujours comporter
plusieurs parties (entre 2 et 4). Chaque analyse, chaque point
abordé, s'appuie sur des citations commentées et classées qui
prouvent que l'on n'oublie pas le fil conducteur de la réponse.
Rappel :
Le brouillon doit être clairement présenté, sans être
rédigé. On utilise un code de couleurs, des encadrés, des tirets
et d'autres moyens de clarification.
Étape
4 :
Préparer introduction et conclusion.
B)
L'oral :
- 1 – introduction : on commence par une courte introduction. On présente le texte : auteur, œuvre, date, genre, thèmes principaux.
- 2 – lecture : moment important. Permet au candidat de poser sa voix et à l'examinateur de juger si le candidat maîtrise le texte. Il faut donc s'entraîner : UN TEXTE BIEN LU EST UN TEXTE COMPRIS.
- 3 – Rappel de la problématique : on cite telle quelle la question posée.
- 4 – Annonce du plan : exposition rapide d'un plan qui guidera l'examinateur durant l'exposé.
- 5 – Développement : au cours du développement, on ne perd jamais de vue la question posée, et on ne récite pas un cours appris par cœur. Les étapes de la réflexion doivent être clairement marquées à l'oral par des temps de pause et des connecteurs logiques. Il faut dire le titre de la partie ou sous-partie (les sous-parties ne sont pas obligatoires). Il ne faut pas hésiter à marquer fortement les transitions.
- 6 – Conclusion : Récapituler les éléments de réponse, puis ouvrir des perspectives (exemple : un texte qui répondrait à la même problématique, une autre problématique qu'on aurait pu poser sur le texte...)
II
– L'entretien :
Il s'agit de mesurer votre capacité à mobiliser vos
connaissances pour répondre aux questions de l'examinateur. C'est un
exercice d'improvisation qui demande des aptitudes au dialogue et une
certaine confiance en ses connaissances. Le meilleur moyen de réussir
l'entretien est donc de bien connaître son cours et de ne pas
considérer l'examinateur comme un ami ni un ennemi mais comme un
adulte qui souhaite discuter avec vous et évaluer vos connaissances
de la manière la plus juste possible.
1 mg 3 MÉTHODOLOGIE : Répondre aux questions portant sur un corpus:
MÉTHODOLOGIE :
Répondre
aux questions portant sur un corpus:
I –
Les questions :
Toutes les questions visent à vérifier votre compréhension des
textes et du corpus. Elles peuvent porter sur :
- l'étude de l'énonciation
- l'étude du lexique
- l'identification du thème, de la ou des thèses ou d'un ou des arguments
- l'étude de la composition
- l'identification et l'étude des figures rhétoriques ou des procédés stylistiques
- l'identification et l'étude de la tonalité
- le repérage et l'analyse d'un ou des exemples
- l'analyse des connecteurs logiques pour voir quelle relation logique ils instaurent entre la thèse et les arguments
- l'analyse du mode de raisonnement
- l'élucidation d'une phrase ou d'une expression
On peut aussi demander un petit travail de synthèse qui consiste à
établir, à partir des éléments du ou des textes, la définition
d'une notion. Celle-ci peut être en rapport avec l'un des objets
d'étude au programme ou faire appel à votre culture littéraire.
II –
Travail préparatoire :
Bien lire le texte et paratexte. Comprendre le texte dans les
grandes lignes : quels sont les thèmes développés ?
- lire attentivement les questions. Voir la manière dont elles s’enchaînent et les liens éventuels qu'elles entretiennent les unes avec les autres.
- Souligner les mots-clés des questions, se demander quel type de réponse précise on attend : la question oriente sur des pistes pour la seconde partie de l'épreuve et met l'accent sur une problématique. Elle invite à établir des relations différentes entre les documents et à proposer des interprétations.
III –
Rédaction de la réponse :
La réponse doit être structurée. Rappelez toujours le sujet de
la question posée dans la première phrase qui doit constituer une
rapide introduction.
Faire des paragraphes = 1 § par argument. Ne pas traiter chaque
texte séparément : souligner les divergences ou les points
communs entre les auteurs.
Citez les textes précisément, mais ne faites pas de citations
trop longues.
Concluez.
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